je plante, 1 je tire,-2-3- je glisse...

Comment mesurer sa régularité: un "truc" avec un skiff d'entraînement véga ("aile d'avion", qui malheureusement ne vole pas, et reste même plutôt collé lamentablement à l'eau! skiff du genre "baleine" si vous voyez ce que ça veut dire.)

Regardez la pointe du skiff.
Le bout provoque un petit sillage avec un angle d'ouverture qui se réduit lorsqu'on accélère.
Le phénomène est sensible, et facilement observable.
Je veille particulièrement, lorsque que je rame, à ne pas observer de variation de cet angle d'ouverture...
Le point le plus délicat étant avant l'attaque (ne pas tasser le bateau, sans temps mort sur la coulisse) et lors du dégager (sortir propre, envoyer ses bras à l'avant rapidement.
on peut aussi se repérer sur le glougloutement du bateau, mais c'est moins évident, et faut aller déjà vite pour qu'il glougoute, et ne pas trop ramer près du bord: la route fait du bruit
Si on va très vite il faut veiller aussi produire toujours une quantité constante d'écume (quand le lac mousse), le moindre tassement de bateau fait un déficit d'écume visible dans le sillage.

si non respect de cette régularité: pour le même effort, la vitesse passe par exemple de 12.5km/h à 11.5... (rien qu'en se relachant sur le dégagé et le retour de coulisse)

Avancer régulièrement
ce qu'en disait pour la science dans http://www2.pourlascience.com/numeros/pls-288/physique.htm
Bleu texte résumé
Rouge commentaire

...Cependant, ce même rameur pourrait aussi choisir de progresser de deux mètres par seconde pendant la moitié du
temps, puis de doubler la vitesse pendant le temps restant. Il lui faudrait donc développer... 33 pour cent d'énergie de plus que en allant régulièrement "
Cet écart appréciable résulte de la relation de proportionnalité qui lie la puissance de propulsion non pas à la vitesse, mais au cube de cette vitesse. Il existe une «vitesse idéale», celle pour laquelle les athlètes parcourent en un temps minimal la distance de course tout en dépensant l'énergie maximale qu'ils peuvent fournir ; tout écart entre cette vitesse idéale et les vitesses instantanées «retarde le rameur». Si des  onsidérations tactiques peuvent amener des concurrents à modifier leur vitesse pendant la course, la capacité à réguler la vitesse n'en reste pas moins le facteur déterminant de victoire!"
Considérations tactiques: on accélère durant l'enlevage en changeant de régime: totalement anaérobie: si on décidait d'augmenter légèrement la vitesse durant toute la course pour théoriquement avoir la même vitesse moyenne, on prendrait alors sur les réserves musculaires et tomberait en panne sèche avant la fin de la course.
Une fusée à deux étages, c'est ça un rameur: premier étage; aérobie/anaérobie consommation glycogène deuxiéme étage, consommation glucose présent dans le muscle, plus vite encore qu'on le fabrique.
En fait on brûle le deuxième étage de la fusée avant l'arrivée, en faisant en sorte de l'allumer ni trop tard (il resterait des réserves non utilisées), ni trop tôt (nazes avant la ligne)
Dans la pratique, une régularité parfaite de mouvement n'est guère possible : un rameur ne fournit pas un effort continu puisque ses avirons sont hors de l'eau la moitié du temps. Cependant, la séquence de mouvements utilisée par les spécialistes de l'aviron leur permet de maintenir quand même la vitesse à peu près constante. Comment font-ils? S'ils n'utilisaient que leurs bras, la vitesse de l'esquif décroîtrait pendant le «temps glisseur», durant lequel les rames sont hors de l'eau. Cependant, après le «temps moteur», pendant lequel l'athlète tire sur ses bras pour propulser le bateau et déplie son corps, le rameur sort les avirons de l'eau avant de ramasser ses jambes vers l'arrière tout en poussant ses bras et les
avirons vers l'avant. En réaction, le bateau se déplace vers l'avant plus rapidement que le rameur puisque sa masse, égale à environ 20  kilogrammes pour un skif, est plus faible que celle du rameur, voisine de 80 kilogrammes.

Importance du retour: lorsqu'on se précipite sur la coulisse on accélère le bateau trop, donc on perd en rendement, Ainsi, les très bons rameurs savent comment «étaler» leurs mouvements de jambe de façon à maintenir quasi constante la vitesse de l'esquif pendant la phase de glissement. Ils utilisent ainsi la puissance qu'ils développent de façon optimale."