Remarques sur mon entraînement
Me muscler?
va falloir, mais j'aime pas ça....
J'ai un coeur trop gros pour mes muscles.
Point d'inflexion
Ce point d'inflexion correspond en principe au passage aérobie annaérobie: passé le seuil annaérobie, la pente de la courbe diminue (FC en ordonnée et puissance en abscisse): en effet: en raison du processus annaérobie, le muscle produit de la puissance supplémentaire sans demander autant d'oxygène, alors le coeur à moins à pomper que prévu et la relation de la forme P= K(F_effort-C) n'est plus vérifiée.

Problématique: que dois je choisir pour faire mes 3 entraînements hebdomadaires d'aviron? enviseager y aller3 fois par semaine en voiture ou m'acheter carrément un bateau??? J'ai la chance d'habiter à coté du canal!

Devant l'incomprehenssion générale, je pense m'offrir un skiff d'ocass
Si on considère l'argent mis dans la voiture, que j'emprunte à ma famille pour aller à Aix les bains, Aller 3 fois par semaine en voiture au club d'aviron distant de 30km  me couterait en effet 1500F/mois de frais de voiture, soit la moitié de ma mensualité
Un skiff d'ocas avec des bonnes pelles revanant à à peu près 7000F en tout est largement amortit, je devrais ainsi pouvoir m'entraîner régulièrement, et réserver les sortis au club aux bateaux longs (double et quatre)

bien sur j'ai la chance d'avoir un "bassin" proche de chez moi: un canal monotone ennuyeux à parcourir en kayak mais idéal pour skiffer dessus, ramable presque dans n'importe quelle météo.
Je compte aussi continuer d'aller au club mais dans le but de faire du bateaux long
Je ne désire pas en effet aller m'isoler tout seul sur mon skiff et délaisser les clubs...

j'ai essayé un julien, ça vas très bien.... à adopter... mais coulisse et portant à revoir

2006: toujours avec ce jullien, mais les progrès venant, il me fallait des conditions d'entraînement plus normales. J'ai essayé des skiff d'entraînements genres skiff chinois de qualité intermédiaires, vieux MPS intermédiaires, tout ce que l'on trouve dans la gamme des 1500 euros... il s'avère que ces skiff ne donnent pas des sensation de "vrai" bateau comme le jullien. Pour 450 euros (depuis le début 75 euros la coque, 500 euros les rames et 450 euros les pelles= total proche de 1000 euros), j'ai préféré monter des portants de véga sur mon jullien c'est moins cher que n'importe quel skiff d'entraînement. Ainsi, mis à part l'handicap de -7% vitesse, je rame dans de bonnes conditions et peut préparer en grande partie une compétition. la question de l'usure de la coque se pose, à force de percuter des troncs d'arbres qui auraient cassé plusieurs bateaux de course. peut être que dans quelques dizaines de milliers de km (3 ans) il faudra que je retrouve une coque de jullien (ou de RDL, même forme), comme j'ai des portants à mettre dessus ça sera repartit pour ma carrière de vétéran vieux (je suis vétéran jeune).

Et pour la compèt... quand je vois d'occas les skiff véga vendus 4300 euros, les philippis ou les empach dans les 10000 euros, il est clair que c'est au dessus de mon budget. l'envie ne manque pas car je fais des contre performance en compétition à cause du matériel. par exemple, quand je courais dans un skiff intermédiaire (moitié entre compète en entraînement) j'arrivais toujours au tiers inférieur des feuilles de résultats, mais avec le prêt d'un skiff véga, je parviens en haut. On ne me croyait pas "c'est pas le bateau qui fait le rameur", peut être... mais le bateau fait un écart de l'ordre de 30 secondes sur le 2000m
Normallement, quand le rameur a un certain niveau, le club devrait pouvoir lui attribuer un bateau pour la saison de compétition. mais ce n'est pas toujours possible: dans ce cas, le rameur doit, pour faire ses preuves, réussir à être performant dans un bateau qui ne lui est pas forcément adapté, et cela coûte vite la différence qui fait l'écart entre les premiers et ceux du millieu de course.
plus fréquent: entre les bateaux neufs à 10000 euros et les bateaux usés, il pourrait y avoir un écart de l'ordre de 10s: ce qui accentue la difficulté quand on va dans des championnats de zone, ou au France, où les rameurs des pôles de haut niveau ont des meilleures munitions: les chances ne sont pas égales et le rameur lésé ne passe qu'avec des difficulté démesurée. c'est pour cela en général, que les rameurs qui n'ont pas réussi à monter en haut niveau souvent pour cette raison, sont un peu frustrés et finissent, quand il est trop tard (car il faut du temps pour mettre de coté la somme du bateau), à s'offrir un bateau compétitif quand ils sont vieux et ne le sont plus eux même, mais tout n'est pas perdu: certains, gentils, le prêtent à des jeunes rameurs, et ainsi lui donne une chance.
Ainsi, si vous avez le potentiel physique (vous êtes dans les meilleurs ergo de votre catégorie d'age et poids), et jamais de bon bateau, faites tout pour monter à temps (avant 30 ans si possible) dans un bateau compétitif, pour risquer de gagner et connaître cette joie de récolter de l'or, conditionné en broloque.

Et les skiff chinois?
un skiff qui vaudrait soit disant un empach ou un véga bien moins cher? Je ne suis pas convaincu: il manque des détails de savoir faire qui font la différence (rigidité, position), et le prix des skiff chinois est expliqué par une économie qui exploite le faible niveau de vie des gens, des usines qui fabriquent moins chère en polluant plus. Les skiff chinois menacent les fabriquants locaux, ceux ci se démotivent et commencent à camelotter: le risque est que l'on conserve les performances, mais que le skiff ne fasse pas du profit comme dans le temps, où on en achetait un pour plus de 10 ans (et près de 10000km)... mais les skiff chinois ont certaines particularités qui résolvent un certain laisser aller du constrcteur véga, au niveau de la précision de montage des portants, les trous tombent bien en face et c'est symétrique... petit détail qui fait que ça marche ou non.

les expériences de portants imprécis abondent: j'ai même refusé de courir dans un véga que mon club  m'avait trouvé pour la régate de savoie par ce que je me détruisait le dos: le portant babord était 2cm plus à l'avant, et la barre de devant étant 2cm trop courte, il fallait forcer pour les mettre, en tordant alors entièrement le portant.
Laurent (de véga), monte des portant avec plus de soin... ça te fais du tort et tu vas couler... c'est un rameur qui rêve de t'acheter un skiff un jour qui te supplie cela...
ce petit détail de portant est CE QUI FAIS DU TORD au seul constructeur français qui ne soit pas trop cher et qui fait encore lui même ses coques (MPS importe de chine).
 
 

mai 2006 discussion avec éric paris: au sujet des championnats de zone: dans le passé on était qualifié pour le France vers 8'00 au 2km avec skiff jullien 15km/h = 350 watts à 72Kg, actuellement on passe la qualif vers l'équivalent en eau neutre 7'30 16.0km/h = 360 watts 72Kg avec skiff moderne, éric avait fait 8'08 294w à 65 kg = 7'03 ergo et ne passait pas).
cela donne avec un max vers 7'55 au 2km
B1 12.4 km/h (mon B1 est vers 12.7 à 13.1)
B2 12.8 km/h (mon B2 vers 13.3 à 13.6)
et mon Vmax sur 2km (avec le jullien) aux alentours de 15.5 = 7'45 au 2000.
des performances qui étaient, à l'époque des skiffs bois et des skiffs jullien, compétitives.
il y avait un clivage déjà: le niveau de performance actuel était presque atteint par certains bateaux, (les empacher), mais ces derniers ne se voyaient que dans les courses internationales: le clivage matériel était donc entre le niveau national et international, alors que maintenant il est entre le niveau petit club et grand club.

la puissance des rameurs n'a guère changée (malgré des méthodes d'entraînement plus élaborée on reste à moins de 10% de différence), c'est le matériel qui a changé. Mes chronos avec mon skiff jullien sont à comparer avec les chronos des années octante.
 
 

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